POINT, Fernand et Mado (Marie-Louise) : «   Ma gastronomie. » 

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Paris, éd. Flammarion, 9 janvier 1980, pt. in-4, cartonnage toilé moutarde avec une reproduction en coul. d’une assiette du restaurant “la Pyramide” collée sur la première de …

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Description

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POINT, Fernand et Mado (Marie-Louise) : «   Ma gastronomie. »

Paris, éd. Flammarion, 9 janvier 1980, pt. in-4, cartonnage toilé moutarde avec une reproduction en coul. d’une assiette du restaurant “la Pyramide” collée sur la première de couv. éd., 180 pp., papier glacé, portrait au pastel de coul. de Fernand Point en frontispice, nb. photos en coul., dessins en noir de de Dunoyer de Segonsac et reproductions de documents anciens en noir, introduction et présentation par Félix Benoît, table des matières, Bel ENVOI de Mado, l’épouse de Fernand Point.

«  Depuis 1923, le restaurant « la Pyramide », à Vienne (Isère), fut le milieu du monde gourmand. Au piano, un homme qui avait ” la magnificence et la sagesse de Pantagruel mais aussi parfois les éclats de Jupiter “. Lorsque Fernand Point disparut en 1955, sa femme Marie-Louise, Mado, sut garder le personnel et continuer l’œuvre de son cher mari. C’était une rude tâche. Un fameux bonhomme, ce Fernand Point. Ses aphorismes en témoignent : ” Dans toutes les professions sans doute, mais en cuisine certainement, on est à l’école toute sa vie. ” Ou encore : ” La cuisine exige le feu sacré. Il ne faut penser qu’à son travail ! ” Il savait de quoi il parlait, lui qui, débutant à l’Hôtel Bristol, avant la guerre de 1914-1918, y passait en cuisine douze heures par jour.

Mado Point, à qui Jean Cocteau écrivait alors : ” Ma chère amie, je n’arrive pas à comprendre comment une telle présence peut disparaître “, demeura fidèle à la mémoire, mais aussi aux principes de Fernand. Avec Guy Thivard, qui avait été le second de son mari, avec le personnel de salle, elle sut ” maintenir “. Et les grands plats de Fernand Point – du turbot au Champagne au boudin de Joannes Colombier, du gâteau de foies blonds Curnonsky au perdreau à la valentinoise – figuraient toujours à la carte de cette «Pyramide» qui a conservé ses trois étoiles au Michelin et au Bottin gourmand. En 1978 nous fêtions les quatre-vingts ans de Mado Point. Paul Bocuse qui avait été un des élèves du maître, nous rappelait les foucades mais aussi la générosité de Mado Point. L’histoire par exemple de ces deux clients arrivant pour déjeuner à 14 heures. Elle est décédée le 5 juillet 1986, à l’âge de 88 ans, à son domicile de Vienne dans l’Isère. » La Reynière (Robert Courtine). Bel ENVOI de Mado, l’épouse de Fernand Point. Très RARE et Recherché !   Très bon état