PARIENTE, Henriette – de TERNANT, Geneviève.: “La fabuleuse histoire de la cuisine française”.

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Paris, éd. O.D.I.L., 1981, Première Edition après 1000 expl. sur grand papier, très fort pt. in-4, cartonnage couv. photos coul. éd., 904 pp., très nb. photos et reproductions de documents

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Description

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PARIENTE, Henriette  –  de TERNANT, Geneviève.: “La fabuleuse histoire de la cuisine française“.

Paris, éd. O.D.I.L., 1981, Première Edition après 1000 expl. sur grand papier, très fort pt. in-4, cartonnage couv. photos coul. éd., 904 pp., très nb. photos et reproductions de documents anciens en coul. et en noir, anthologie de textes sur la nourriture et sur les boissons, index alphabétique, index des recettes, bibliographie, table des matières, bien Complet du marque page avec les poids et mesures

. “L’homme a toujours oscillé entre Sparte et Athènes. La civilisation du dépouillement et celle du superflu, tantôt guidé par une exigence morale stricte, tantôt par le désir d’assouvir les mille soifs de satisfaction que la nature mit en lui. Il fut pourtant le plus souvent conditionné par son environnement. Les pays pauvres, au sol aride, ont formé des âmes rudes et exigeantes, les contrées aimables des humains raffinés. Notre France porte la trace de ces différentes évolutions, mais comme elle fut toujours terre de passage et de convoitise, elle a mêlé ses composantes, engrangé l’apport de ceux qui l’ont soumise, et de ceux qu’elle alla soumettre, digéré ses immigrants et ses voyageurs : Celtes et Vikings, Goths et Saxons, croisés et pèlerins, compagnons du tour de France, réfugiés et soldats, travailleurs et touristes. Tous les hommes qui bougent, emportent avec eux leur type de civilisation: ce qu’ils mangent et ce qu’ils boivent conditionnent ce qu’ils sont. Les terres arides de France y gagnèrent le raffinement; les terres opulentes découvrirent le goût de la variété, la jouissance savante du dépouillement. Si chaque région de France a su garder ses traditions et sa propre couleur, il n’en est pas moins vrai que certaines composantes sont devenues communes à toutes et qu’il ne faut pas minimiser l’apport de la cuisine dans cette unité. On peut sans perdre son âme être français et bourguignon, français et auvergnat ; on peut aimer la cuisine à la crème et celle à l’huile d’olive. Un coeur, comme un palais, se forme à l’expérience.”

Une REFERENCE ! Très bon état                                                               50€